qkg:contextText
|
S'il enfreignit parfois les ordres du Concile de Trente qui interdisaient l'usage des thèmes profanes dans la musique religieuse, Palestrina alla plus loin que les autorités ecclésiastiques en supprimant dans ses oeuvres et dans l'exécution des ses maîtrises l'accompagnement instrumental que le Concile n'interdisait pas. Il renouait ainsi avec la tradition médiévale, et son instinct d'artiste le conseillait aussi judicieusement que sa pieté. Rien ne convenait mieux à son admirable science de la voix humaine. (da Parte prima, cap. VIII, Le XVIe Siècle en France et en Italie, Palestrina, p. 96) (it) |