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la nature dramatique d'Alban Berg aurait pu, comme celle de Beethoven et celle de Schumann, s'exprimer uniquement par la musique instrumentale – ce qu'elle fit dans les Trois pieces pour orchestre, la Suite lyrique – si elle n'avait été doublée de ce don du théâtre auquel nous devons les deux plus grands chefs-d'œuvre de l'opéra contemporain. Lorsqu'on sait combien ce don est rare chez les compositeurs, et la puissance qu'il a fallu pour faire servir à ses fins une musique et une technique entièrement réinventées, et cela jusque dans l'ordonnance secrète de cette musique, on peut parler, sans risque d'hyperbole,du génie d'Alban Berg. (da Parte quarta, Le XXe Siècle, Cap. V., Schoenberg et ses disciples, Alban Berg, p. 559) (it) |