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Les formes de la musique symphonique pénètrent le drame, assurent son unité et sa continuité. Comme dans Wozzeck, mais plus largement, les substructures à peu près indécryptables à l'audition, sonates, canons, rondos, servent de régulateur à l'écritture atonale, soutiennent et organisent la composition ainsi que les lignes de force invisibles chez les peintres de la Renaissance amoureux du Nombre d'Or. Quant à l'instrumentation, elle est constamment admirable, de clarté, de saveur, de logique, d'imprevu. Magnifique travail «fait à la main», dont on ne s'étonne pas qu'il ait demandé à l'auteur des années de perseverance, en deplorant qu'il n'ait pas eu la joie de le conduire jusqu'à la dernière mesure. (da Parte quarta, Le XXe Siècle, Cap. V., Schoenberg et ses disciples, Alban Berg, pp. 558-559) (it) |