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En quelques instants, les doigts et les pieds gèlent. Les chevaux, en dépit des supplications de Caulaincourt, n'ont pas été ferrés à glace. En conséquence, ils glissent, tombent et meurent, entraînant dans leur chute canons et fourgons, voitures de civils, femmes et blessés, bientôt laissés à l'agonie faute de pouvoir les transporter. On assiste à une catastrophe en chaîne. Affamé, meurtri par le gel, le combattant n'existe plus, l'homme régresse en bête sauvage n'hésitant pas à assassiner ces chevaux qui seuls pourtant peuvent le sauver. (fr) |