so:text
|
La route, la ligne du Terek, perceptible dans le lointain, les stanitsa, la population, n'étaient plus une plaisanterie. Il regardait le ciel, et songeait aux montagnes. Il se regardait, il regardait Jeannot : encore les montagnes ! Voici deux cosaques à cheval, leurs fusils dans leurs gaines se balancent régulièrement sur leur dos, leurs chevaux déplacent en cadence leurs jambes baies et grises : toujours les montagnes !… Derrière le Terek, on voit une fumée dans un aoul : les montagnes !… Le soleil se lève et brille sur le Terek qu'on aperçoit entre les roseaux : les montagnes !… D'une stanitsa sort une araba : des femmes circulent, de belles femmes, jeunes : les montagnes !… Les abrek rôdent dans la steppe, et j'avance, je n'ai pas peur d'eux, j'ai mon fusil, ma force, ma jeunesse : les montagnes !… (fr) |