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Les révolutionnaires, à ce jour, semblent particulièrement divisés, déchirés en factions rivales. La nuit, des combats acharnés opposent les bandes qui se haïssent. A tel point que certains d'entre nous ont pu croire que le salut viendrait du mal lui-même, parce que, dans sa fureur aveugle, il se tourne contre soi et s'autodétruit. Ou encore parce qu'il serait menacé par le même péril que le bien, et que la force qui le meut et l'habite serait vouée elle aussi à l'inévitable déclin, à cette sorte de fatigue qui use sournoisement toute activité, la plus noble comme la plus vile, et la conduit inévitablement à la ruine. (fr) |