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Camus, le fils d’une femme de ménage illettrée, disait que la langue était sa vraie patrie. Je dirais plutôt que la patrie, comme le dit si justement le mot, est le pays du père et pour lequel il s’est battu, mais que la langue qu’on y parle est appelée pour sa part maternelle, parce qu’elle a été reconnue, dès les premiers moments, par le visage de la mère penchée au-dessus du berceau.Parler en ignorant la grammaire, cette autre forme du « logos » divin, c’est précipiter le monde dans la folie. (fr) |