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Or, ce qui est vrai de la chaleur, de la douleur, l'est aussi de la couleur. La pierre n'est pas plus rouge qu'elle n'est chaude ou douloureuse. Il ne peut y avoir de couleur -- rouge, bleu, jaune -- que là où cette couleur est sentie, sur le fond de son « se sentir soi-même » : dans la vie invisible et seulement en elle. Mais le se sentir soi-même de la vie, de la couleur, est son pathos. La couleur n'est pas liée à une tonalité selon une association externe et contingente, variable avec les individus. Elle est en elle-même, dans la substance phénoménologique de son être et dans sa chair, comme sensation et comme subjectivité, cette tonalité affective, cette sonorité intérieure dont il est question. (fr) |