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Mon petit, disait-elle, tu m'as l'air pas très dégourdie... Souviens-toi qu'il y a toujours, dans la vie d'un homme même avare, un moment où il ouvre toute grande la main...- Le moment de la passion ?- Non. Celui où tu lui tords le poignet..."Elle ajoutait : "Comme ça..." avec un geste en vis des deux mains ; on croyait voir couler le jus des fruits, l'or, le sang, que sais-je, entendre craquer les os... Me voyez-vous tordant le poignet de l'avare ? Je riais. J'admirais, ne sachant mieux faire. (fr) |