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La hache des steppes ne porte pas bonheur. Elle est un porte-malheur. Elle marque du sceau de la mort tous ceux qui ont bravé le cours des siècles. elle les entraîne irrésistiblement vers le fond comme la pierre que s'attache au cou le désespéré qui se noie. Elle est le signe des vaincus. Lui avoir consacré toutes ces pages (sur tous les tons, on en conviendra) éclaire d'un jour funèbre le camp où je m'étais rangé. Qui sait si je le quitterai ? Il y a noblesse à s'obstiner. La compagnie s'y fait rare. Tous les autres ont le dos tourné. Ils n'ont plus de visage. Les « hommes » sont morts. Ceux qui les remplacent nous effraient. Comme les Urus, nous ne parlons pas leur langue. Nos chandeliers de fer-blanc s'éteignent. La nuit est aveuglante. (fr) |