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Je me rappelais les discours des professeurs, « analysez le style de cet écrivain », « ce poème est très bien écrit, par exemple la voyelle unetelle apparaît quatre fois dans ce vers », etc. Ces dissections sont aussi lassantes qu'un amoureux détaillant à des tiers les charmes de sa bien-aimée. Ce n'est pas que la beauté littéraire n'existe pas : seulement, c'est une expérience aussi incommunicable que les grâces de la dulcinée pour qui n'y est pas sensible. Il faut s'éprendre soi-même ou se résoudre à ne jamais comprendre. (fr) |