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Il s'agira donc, dans la première partie de cet essai, de reconnaître clairement dans le marxisme le principe de la faillite économique du communisme. Ce principe, c'est l'abaissement de l'individu, son remplacement par une série d'abstractions incapables, vu leur nature, de produire une action « réelle » quelconque, de « travailler ». On comprend alors comment tout régime qui place à la source de l'organisation sociale une abstraction de ce genre, une classe, un parti est condamné à l'impuissance, au dénuement qui résulte immanquablement de la mise hors jeu de la seule force véritable qui est celle de l'individu lui-même. Sur le plan politique, les conséquences de cet abaissement théorique de l'individu ne sont pas moins terribles, elles s'appellent la négation des droits de l'homme, la suspicion, l'arbitraire, la déportation -- la mort... Avec cette situation de terreur latente que l'idéologie ne suffit plus à masquer, le marxisme rejoint les pires régimes qu'a connus notre temps : il n'est qu'une variante du fascisme. (fr) |