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Je pars toujours du principe que, dans la bouche de personnages publics, le moralisme sexuel est un signe d'hypocrisie, voire pire, et le plus souvent, je le prends comme le désir de s'adonner précisément aux pratiques qu'ils condamnent. Ainsi, dès que j'entends une grosse légume de Washington, ou un ecclésiastique quelconque, tempêter sur la sodomie et ses diableries, ou n'importe quoi d'autre, j'inscris mentalement son nom dans un petit carnet et je remonte ma montre avec un soupir de soulagement. Tôt ou tard – et sans doute plus tôt que tard –, on le retrouvera à genoux, dans un hôtel crasseux ou des chiottes publiques, une Visa expirée à la main, après avoir payé trop cher pour se faire pisser dessus par un travesti apache. (fr) |